À 54 ans, Fabien est bien plus qu’un passionné de golf. Avec une carrière débutée dès l’âge de 18 ans, il incarne l’énergie et la détermination d’un autodidacte qui a gravi les échelons jusqu’à devenir Directeur Général Adjoint chez UGolf et Bluegreen, après avoir dirigé l’académie des enseignants. Son parcours au sein de l’industrie du golf l’a confronté à divers défis, notamment lors de la fusion entre UGolf et Bluegreen en 2022, une période où sa personnalité franche et atypique et sa vision innovante ont dû s’adapter.
Dans son rôle de DGA, Fabien Donoyan se définit comme jouant “un rôle de courroie de distribution”. Il combine des responsabilités variées, de la gestion financière à un management de terrain, en interagissant directement avec les collaborateurs, abonnés et clients. Fabien se voit avant tout comme un support pour ses équipes, facilitant et mettant en œuvre les décisions stratégiques.
Pour lui, la progression personnelle et professionnelle ne doit jamais s’arrêter, même lorsqu’on est au sommet. « Je trouve que ce n’est pas parce qu’on est en haut, qu’on ne doit pas progresser, qu’on ne doit pas se remettre en question, qu’on ne doit pas mieux se connaître, » affirme-t-il. Fabien croit fermement que se connaître soi-même permet de devenir un meilleur manager. Il insiste sur l’importance de prêcher par l’exemple : « On ne peut pas le répéter à ses équipes et ne pas le faire soi-même. »
Dans cette interview, Fabien Donoyan partage son expérience de transformation personnelle et managériale.
Comment avez-vous connu
Verticille Conseil ?
Comment je vous ai connu et comment j’ai démarré ?
C’est via l’intervention en groupe de Guillaume pour un séminaire de Direction, il y a une année ou deux peut-être, ça passe tellement vite. J’ai apprécié le personnage. Ce qui m’a marqué, c’est la manière dont il avait managé la journée et sur laquelle il y avait beaucoup d’écoute. Il n’y avait pas de précipitation à nous faire bouger, de mouvements inutiles, mais une réelle démarche et un vrai chemin collectif pour nous amener à voir les choses différemment.
Quels sont les défis auxquels vous avez été confronté en tant que leader et qui vous ont poussé à vous faire accompagner personnellement ?
D’abord, et c’est essentiel, pour moi, je trouve que ce n’est pas parce qu’on est en haut, qu’on occupe une position de leader, qu’on ne doit pas progresser, qu’on ne doit pas se remettre en question, qu’on ne doit pas mieux se connaître. Parce que mieux se connaître permet d’être un meilleur manager.
En tant que self-made man, je me suis construit seul, avec mon réseau, avec mes ambitions, avec ma passion et avec ma curiosité. Et j’ai ressenti le besoin de me faire accompagner pour structurer tout cela : non seulement pour être un meilleur manager, mais aussi pour mieux me connaître personnellement et identifier mes points forts et mes axes d’amélioration. Parfois, ces axes d’amélioration, bien que positifs en soi, nécessitent d’être orientés vers une perspective plus constructive.
Et j’ajouterais aussi que travailler sur soi n’est pas égoïste. C’est à travers cette introspection que l’on peut transmettre aux autres de manière plus efficace. À 54 ans, on ne change pas fondamentalement qui l’on est, ce qui me plaît dans ce type d’accompagnement, et c’est pour ça que j’y vais, c’est améliorer la façon dont je transmets à l’autre, dans sa dimension humaine et au service de la performance, réussir à devenir un meilleur transmetteur.
Quels ont été les impacts concrets de l’accompagnement Verticille
pour vous ?
On me dit que j’ai changé, que je suis beaucoup plus calme dans ma prise de décision, beaucoup plus posé, plus politique aussi. Et en fait, ça ne me pèse pas. C’est là où c’est extrêmement intéressant, c’est que je ne vis pas ça contre nature.
Comment votre approche du management a-t-elle évolué au fil du temps et quels ont été les principaux enseignements tirés de cet accompagnement ?
Ma vision du management a considérablement évolué au fil des années, influencée par les transformations rapides du monde professionnel et l’émergence des outils digitaux. Je viens d’une génération où la fidélité et la mono passion étaient valorisées, des valeurs qui ont été bouleversées par les possibilités offertes aujourd’hui par la technologie et les nouvelles générations. Pour moi, il est essentiel de rester agile et de me remettre en question constamment. Je ne considère pas le management comme une pratique figée sur l’expérience, le feeling ou l’intuition seuls, mais comme un processus dynamique où je peux continuellement apprendre et ajuster mes certitudes.
Grâce à Guillaume et à son accompagnement, j’ai pris conscience de la nécessité de hiérarchiser différemment mes certitudes et d’adopter une approche plus réfléchie et posée dans mes décisions. Ce changement n’a pas été facile, mais il m’a permis d’être plus efficace et d’améliorer mes relations avec mes collaborateurs et les actionnaires. Recevoir des retours positifs récents, notamment sur ma capacité à être plus calme et politique dans mes prises de décision, me conforte dans l’idée que la progression doit être continue. Pour moi, c’est une démarche passionnante qui ne s’arrête jamais, car chaque jour apporte de nouvelles opportunités d’apprendre et de grandir.
Si vous deviez résumer votre collaboration avec Verticille en trois mots ?
Parce que ça touche des points qui peuvent toucher sur soi, sur sa manière de voir les choses. Mais pertinente parce que clairement, c’est positif.
Parce qu’il n’y a jamais de jugement. Et il y a beaucoup d’écoute. Donc clairement, la bienveillance.
Parce qu’avec cette bienveillance, avec cette pertinence, je vois de l’efficacité.
En savoir plus sur UGolf et Bluegreen
UGolf et Bluegreen, leaders incontestés en France et en Europe, et sixième opérateur mondial dans son secteur, ne se contentent pas de gérer des golfs ; leur mission : « mettre le monde entier au golf ». L’approche de UGolf et Bluegreen intègre chaque aspect de l’expérience golfique, du pro shop aux terrains, en passant par la gestion des abonnés et visiteurs, ainsi que par un pôle d’enseignement crucial pour le recrutement de nouveaux joueurs et joueuses. En plus d’œuvrer à la promotion d’une image positive et inclusive du golf, démystifiant même celle d’une activité élitiste, Fabien Donoyan souligne les efforts considérables du groupe Duval au service du développement durable. Il réfute les idées reçues et les critiques dépassées concernant la gestion de l’eau et de l’environnement et nous fait part de quelques unes des mesures phares de leur politique RSE : utilisation d’eau pluviale, valorisation des terrains de golf comme refuges pour la faune et la flore, …
Propos recueillis par Agathe Van Der Hecht
Remerciements sincères à Fabien Donoyan pour son partage d’expérience. Ces témoignages sont essentiels pour comprendre les défis auxquels les organisations que nous accompagnons sont confrontées et les stratégies d’accompagnement mises en œuvre pour les surmonter.